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Logements

Résidence du Parc

Quand on lui laisse la place, quand on lui laisse le temps et l’espace, la nature reprend ses droits. Ici les bâtiments existants ont laissé de la place à la nature. Elle s’est faite oublier et a trouvé les endroits pour grandir et s’épanouir. Une ville, avant d’être un arrangement de bâtiments, c’est un sol et c’est le sol ici dont il faut prendre soin. Préserver la verdure, l’étendre, la détendre, l’enrichir pour que ce qui nous invite ici ce soit d’abord et avant tout un jardin. La résidence du parc n’aura jamais aussi bien portée son nom. Dans un parc, il y a des surprises, du plaisir, des ombres et des lumières, il y a aussi des clairières. La nôtre deviendra la place autour de laquelle les services, les commerces, le gymnase s’organiseront. Elle sera le lieu de rencontre, de convivialité et de vie de ce bout de Quartier. Elle est surplombée de deux édifices en bois ou chacune des cases devient le cadre de l’histoire de ceux qui l’habitent. C’est une sorte de jeux qui est proposé, une page géante de bande dessinée en trois dimensions et en mouvement. C’est une structure d’accueil, d’échange et de partage où chacun se sentira concerné. Ça n’est pas l’architecte qui impose la façade, c’est lui qui propose à chacun d’animer ces cadres pour que le bâtiment devienne vivant.

Au travers de cette structure, conçue et construite sans esbroufe, sans ostentation, au plus près de la vérité, on devine parmi les ombres et les rayons de lumières l’ossature de la structure existante en béton. On aura préalablement enlevé tout ce qui ne sert plus, ce qui est laid, ce qui n’a plus à être là pour ne garder que l’essentiel et c’est à partir de là que tout redevient possible. Pourquoi raser encore, abîmer encore, blesser le terrain encore si on peut conserver ce qui peut l’être et continuer à écrire une histoire en cours plutôt que d’en arracher toutes les pages ?
Il s’agit de soigner, d’arranger, de changer pas de tuer. Il s’agit d’une greffe, une nouvelle ossature pour accueillir ainsi les nouveaux programmes de logements. L’ancien et le nouveau se conjuguent, dialoguent et participent ensemble à une nouvelle histoire.

On ne parle toujours que du début et de la fin dans les histoires d’amour, jamais de durée. C’est pourtant ça qui en fait la force et la beauté.
Notre projet parle de ça, de la beauté que le temps prend pour écrire une histoire, s’arrêter un moment, et reprendre le cours de sa vie, comme une rivière. On ne peut pas arrêter une rivière.
Il dit et montre cela ce projet, la vérité et l’essentiel. »