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Édition
- Fragments d'une architecture euphorique Découvrir
Victor Hugo
Opérations : Réhabilitation d’une partie du complexe bâti historique UNESCO de Cavallerizza à Turin (Italie), y compris le théâtre équestre du XVIII siècle.
Maître d'ouvrage : Ville de Turin et Université de Turin
Surface : 5 600 m² SDP dont 2 700 m² propriété de la Ville et 2 900 m² propriété de l'Université
Coût : 17 000 000 €HT dont 5M€ alloués au projet de la Ville et 12M€ alloués au projet de l'Université
Maîtrise d'oeuvre
Architecte mandataire : Lacaton & Vassal Architectes
Architecte associé : Caractère spécial en charge des locaux de propriété de la Ville de Turin, dont l'ancien Théâtre équestre et les Galeries Urbaines
Architecte associé : TRA en charge des locaux de propriété de l'Université de Turin
Architecte monument historique : Pierre-Antoine Gatier
Scénographie : Changement à vue
BET TCE : ICIS
BET fluides : EQ ingegneria
BET HQE : ATMOSLAB
SSI et OPC : GAe Engineering
BET acoustique : VIBES Acoustics
Date : 2023 – 2026
Mission : Conception (APS/ APD/ PC/ PRO-DCE)
« D’abord sentir l’atmosphère singulière qui se dégage du site.
Sentir les parfums, l’odeur de la brique.
Puis, regarder les chemins qu’emprunte la lumière.
Arpenter les méandres, constater les couloirs du temps…
Ensuite, une fois l’immersion réalisée et la déconnection ressentie, alors, et seulement là, rentrer dans cette halle abandonnée.
C’est un spectacle, déjà ce lieu, un spectacle abandonné, oublié, presque maltraité.
Et c’est aussi une sorte de privilège d’être accueilli en son sein. C’en est presque intimidant.
Être l’architecte en charge de la rénovation d’un tel lieu est une opportunité unique. Notre seule priorité est d’en prendre soin.
Révéler la beauté du lieu peut être opéré par contraste. Ainsi redonner les ors de ces nefs c’est permettre de laisser toutes formes de vie s’y installer.
Que l’énergie, le souffle, les rires, les joies claquent de leurs échos sur chacune de ses parois.
Alors nous inventons les dragons mécaniques. Des dragons de théâtre, féériques, issus d’une très longue histoire – celle des contes et du spectacle vivant.
Il s’agit de mettre au point des portiques totalement autonomes et indépendants de la structure qui serviront de supports de gril, d’éclairage et de jeux techniques pour permettre le plus de configurations scéniques possibles.
Nous renouons ainsi avec l’histoire du théâtre qui était aussi l’invention de la machinerie fantastique au service d’une narration extraordinaire.
Nous fabriquons ainsi une architecture de la disparition au service du récit.
C’est une architecture qui ne se voit pas, c’est une architecture qui se vit et qui se ressent. »
Matthieu Poitevin
Architecte