Le Palace

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Le Palace

Le Palace – Saint-Etienne 42

Maîtrise d’ouvrageUniversité Jean Monnet
Surface14 000 m2
Coût17 700 000 € HT
Maîtrise d’oeuvreArchitectes associés: A-Mas

Restructuration du campus Tréfilerie de l’université Jean Monnet à Saint-Etienne (42)

Notre travail consiste à répondre à la question qui nous est posée, c’est même la moindre des choses mais si la réponse en reste là, à quoi servons nous ? Nous sommes en fait, des chasseurs de possibles et n’avons de cesse de proposer des pistes à l’évolution nécessaire à chaque projet.Comment la ville peut elle évoluer ?Comment le programme pourra-t-il s’adjoindre de nouvelles fonctionnalités ?Nous recherchons l’accident, le facteur X, c’est en fait l’imprévu qui permet à la vie sur terre d’apparaître, c’est pour nous une façon de laisser glisser l’imaginaire de tous, dans les interstices du projet.

PROFONDEUR DE CHAMP La dernière des libertés de l’architecte est celle-là. Il se doit d’être un chasseur d’imprévu, un dénicheur d’accident, un aventurier de l’imaginaire et de rêverie.

LE CHAMP DES POSSIBLES
La forme est puissante, elle est évidente dans sa simplicité et sa radicalité. Elle pourrait avoir été toujours là comme une halle rescapée qui changeait l’échelle de tout un quartier. Elle affiche cette ambition. Elle est ainsi l’héritière des grandes halles industrielles ou maraîchères qui marquaient l’apogée des techniques de l’acier ou du béton. Notre halle en bois peut devenir le fer de lance d’une volonté manifeste de construire en matériaux bio-sourcés. Pas de gesticulation formelle ou ostentatoire, que du vrai et du beau. La forme est pure, son revêtement sera unitaire, changera et se calmera, elle est un toit qui protège et qui rassemble. Elle bat au rythme de ceux qui la parcourent, de ceux qui s’y arrêtent.
Elle est grande, immense, secrète et mystérieuse parce que c’est la juste mesure nécessaire pour protéger aujourd’hui notre imaginaire.
Car si l’architecture est bien faite pour durer, nous savons désormais que les mutations se succèdent en cadence accélérée. Penser la déconstruction de ce que nous produisons, relève de la même responsabilité que trier nos déchets ménagers. A travers le choix de la structure bois, nous nous sommes demandé : comment on démonte, comment on recycle, et avons tenté d’apporter des réponses responsables et éthiques, tout en étant extrêmement stimulantes sur le plan créatif.